Quatre générations de passion équestre
Ferme Casavant
Depuis 55 ans, le nom des Casavant à Val-Morin est étroitement associé au monde des chevaux.

« Mon père a construit sa première écurie en 1963 avec une dizaine de chevaux. C’était un simple passe-temps pour ce tailleur de métier », nous dit son fils Denis qui a racheté l’entreprise familiale en 1974 avant de l’agrandir. « J’ai su alors que je voulais en faire ma vie », nous dit M. Casavant qui a fait de la compétition une bonne partie de sa vie, tout comme ses fils et ses petites-filles aujourd’hui.
« Le cheval est un animal extraordinaire. Plus tu le côtoies et plus tu apprends à l’aimer. C’est un animal très peureux, mais facile à apprivoiser », explique M. Casavant qui a donné jusqu’à 5 000 cours par année. Le Centre équestre Val-Morin (de son vrai nom), c’est aussi un pensionnat pour les chevaux. On y fait aussi la vente et l’achat de chevaux pour des particuliers.
Relève assurée
Aujourd’hui, à 68 ans, M. Casavant passe ses hivers en Floride… sur une ferme de chevaux. C’est son fils Julien et sa bru, Stéphanie Hewitt, qui ont repris l’affaire. « Je suis heureux de cette nouvelle relève. C’est difficile d’avoir de la continuité dans ce domaine », dit-il.
Sur le plan de la compétition, ses petites-filles Adèle, 14 ans, et Béatrice, 11 ans, ont repris le flambeau. Tout récemment, elles ont aidé l’équipe Laval-Laurentides-Lanaudière à remporter la 23e finale des Jeux équestres du Québec. Adèle a remporté la médaille d’or à l’issue de l’épreuve Médaille Poney et une autre médaille d’or en Équitation junior B. Béatrice, elle, a décroché le bronze dans l’épreuve Médaille Poney.
Leur père, Mathieu Casavant, n’est pas peu fier de ses filles. « Ce sont des passionnées, dit-il. Cela exige beaucoup de discipline et d’entraînement. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est très exigeant physiquement. Pour réussir, ça prend une bonne chimie entre le cavalier et son cheval. »
Les heures d’entraînement peuvent être longues aussi, particulièrement en été où Adèle et Béatrice montent à cheval tous les jours. « C’est très prenant. Il faut nettoyer le cheval, réparer l’équipement, sans oublier les onguents à appliquer. Pour obtenir des résultats, il faut traiter son cheval aux petits oignons, mais la récompense est toujours au bout du chemin. »
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