Trente ans plus tard, je suis fidèle au poste. Le métier a complètement changé mais ma passion pour le journalisme ne s’est pas estompée.
Au moins 27 000 textes et plus 75 000 photos plus tard, je reste ce jeune scribe intéressé par tous les domaines. Bien sûr, le sport demeure mon dada mais, au fil des années, j’ai développé de l’intérêt pour la politique municipale, les affaires économiques, les dossiers sociaux et communautaires, sans oublier la culture.
Si j’occupe encore le même emploi après 30 ans, c’est évidemment parce qu’il faut gagner sa vie mais aussi parce que le travail de journaliste permet d’élargir ses horizons et de ne jamais plonger dans la routine. Il n’y a pratiquement pas une seule journée pareille. On ne sait jamais ce qui nous pend au bout du nez…
On se lève un matin et tout semble calme et paisible. Soudainement, un accident fait deux blessés sur la 117, un incendie se déclare dans un village, un maire démissionne, un jeune remporte une médaille, une chanteuse sort un disque, des gens manifestent et un voisin peste contre son compte de taxes…
La rencontre de tous les mondes
Le journalisme, c’est la rencontre de tous les mondes, les beaux et les moins beaux. Le journaliste est un messager, le lien entre l’événement et le citoyen désireux de savoir ce qui se passe chez lui.
En 30 ans, je ne compte plus les histoires qui m’ont fait tripper et les autres qui m’ont chaviré le cœur. Je joue sans cesse entre les joies et les peines. Ma mission est de raconter ces histoires avec clarté et impartialité.
Oui, je me suis trompé et je n’ai pas toujours été à la hauteur. Mais, je suis tout de même satisfait de mes trois décennies d’écriture.
Je me suis fait des amis et des ennemis mais j’ai la conviction d’avoir travaillé avec ardeur et honnêteté.
Je suis en fait très fier d’être encore là, avec vous chers lecteurs, après tant d’années. Je n’aurais jamais cru passer 30 ans avec vous et qui sait où l’aventure s’arrêtera.
Je vous remercie chers lecteurs de votre fidélité. Malgré mes cheveux gris, j’apprécie tout autant aujourd’hui votre présence à mes côtés. Vos réactions à mes reportages sont la récompense ultime. C’est le sentiment d’informer, de partager et d’aider qui motive toujours mes efforts.
Je veux en profiter pour remercier tous mes patrons pour leur grande confiance depuis le premier jour. De J. Adélard Ratelle à Johanne Régimbald, en passant par Michel Desbiens, Michel Gareau, Luce St-Jean et Sylvain Corneau ainsi que les dirigeants de Québecor, je vous dis tous merci du fond du cœur. Clin d’œil à mon confrère Daniel Deslauriers avec qui je fais équipe depuis si longtemps…
Je dis finalement merci à ma famille qui m’appuie encore sans réserve. Pas toujours évident de vivre avec un conjoint ou un papa qui travaille le soir et les fins de semaine depuis 30 ans. Vous avez constamment respecté ma profession sans me faire sentir coupable. C’est une grande marque d’amour de votre part.
Et on repart pour une autre trentaine…
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