Réseau de la santé
Rappel des employés à grand renfort de dollars
Des centaines de dollars de plus par mois pour travailler dans les « zones rouges »: c’est ce qu’a promis aux employés du réseau de la santé le gouvernement du Québec le 7 mai, alors que 11 600 d’entre eux manquent à l’appel et que le déconfinement du Grand Montréal est repoussé.
C’est le président du Conseil du Trésor, Christian Dubé, qui en a fait l’annonce aux côtés du premier ministre François Legault. Dans l’espoir de renforcer la présence au travail et favoriser la rétention de personnel, Québec allongera 70 M$ de plus par mois afin d’avoir les troupes nécessaires dans les « zones rouges », c’est-à-dire là où a COVID-19 frappe avec le plus de virulence.
Ainsi, chaque salarié œuvrant dans un CHSLD de la province, peu importe sa catégorie d’emploi, pourra compter sur une prime de 100$ de plus par semaine.
Cette prime sera doublée dans les CHSLD qui comptent au moins un cas confirmé de COVID-19. Dans un tel cas de figure, il s’agira d’une prime de 200$ de plus après deux semaines de travail à temps plein consécutives.
La même chose est prévue dans les hôpitaux désignés « zone rouge », mais seulement pour les catégories suivantes de travailleurs: infirmiers (cliniciens et auxiliaires), inhalothérapeutes, préposés aux bénéficiaires et préposés à l’entretien.
À noter que Québec offrira des subventions aux milieux privés pour aînés (RPA, RI, RIT, CHSDL), afin que ces établissements soient en mesure d’offrir le même type de primes.
Enfin, une prime de 2 000$ qui pourra s’ajouter à celles énumérées plus haut sera disponible pour les travailleurs des régions qui se porteront volontaires pour aller travailler dans les zones les plus critiques: Laval, Montréal et la Montérégie.
Ces incitatifs permettront de pallier le manque de personnel croit Québec, en incitant les absents à revenir et en encourageant les personnes qui travaillent à temps partiel (près de 50% dans l’ensemble du réseau et plus de 60% dans les CHSLD) à opter pour du temps plein.
Ce manque de personnel est une des raisons qui forcent François Legault à repousser au 25 mai « si et seulement si tout va bien », le déconfinement (commerces et écoles) dans le Grand Montréal.
Comme il l’a expliqué, le contrôle de la contagion et le nombre de lits disponibles pour accueillir des patients sont les deux variables que le gouvernement et la Santé publique prennent en compter pour autoriser ou non le déconfinement graduel d’une région.
À l’extérieur du Grand Montréal, ces conditions semblent réunies d’après le gouvernement, mais dans la métropole québécoise, l’épidémie n’est pas sous contrôle et il n’y a pas suffisamment de personnel pour faire fonctionner les lits disponibles.
Le premier ministre a tenu à expliquer pourquoi son gouvernement avait fixé la veille à 70 ans l’âge critique pour un retour au travail; une annonce qui a suscité de la grogne et de l’inquiétude parmi les travailleurs les plus âgés.
Graphique en main, François Legault a montré que 91% des 2 631 décès répertoriés au Québec depuis le début de la crise étaient des personnes de 70 ans et plus.
Le premier ministre a fait remarquer qu’aucun décès n’avait été rapporté chez les moins de 30 ans et qu’ils demeuraient marginaux jusque chez les moins de 50 ans. Chez les 50-59 ans, le taux de mortalité due à la COVID-19 est de 1,5%. Il grimpe ensuite à 6,5% chez les 60-69 ans, 17% chez les 70-79 ans, avant d’atteindre des sommets chez les 80-89 ans (40%) et plus de 90 ans (33%).
Ces chiffres font dire à M. Legault qu’il n’existe pas de risque zéro, mais qu’il est « raisonnable » et « faible » chez les moins de 70 ans. C’est pourquoi il estime que les 60-69 ans qui ne souffrent pas de maladie peuvent retourner au travail tout en respectant la règle de distanciation physique de deux mètres ou en portant un masque si ce n’est pas possible.
Il n’a pas voulu minimiser l’impact que ce virus peut avoir sur la santé des personnes. « Ce qu’on me dit, c’est que c’est très souffrant », a-t-il convenu.
Legault a également souligné que le Québec demeurait l’un des endroits au monde où on effectuait le plus de tests de dépistage de la COVID-19 et qu’en date du 5 mai, 10 000 étaient réalisés quotidiennement. Le gouvernement garde bon espoir d’augmenter encore ce chiffre.
Bilan de la journée
Décès : 2 631, dont 58 dans les Laurentides (augmentation de 121).
Nombre de cas : 35 238, dont 1660 dans les Laurentides (augmentation de 911).
Hospitalisations : 1 836, dont 120 dans les Laurentides (diminution de 4).
Personnes aux soins intensifs : 224, dont 22 dans les Laurentides (augmentation de 11).
Personnes guéries : plus de 8 600.
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